« Ne disons pas qu'aujourd'hui c'est plus difficile ;
c'est différent. Apprenons plutôt
par les saints qui nous ont précédés
et ils ont fait face aux difficultés
caractéristique de leur époque".
C'était une foi apprise sur les genoux de sa mère, une femme de formation chrétienne solide mais simple, qui a su imprimer le véritable sens évangélique de l'existence dans le cœur de ses enfants. «Dans l'histoire de ma famille - a dit un jour feu le cardinal - il y a quelque chose de miraculeux. Quand elle a eu son premier enfant, ma mère n'avait que dix-huit ans et est tombée très malade. Guérie, les médecins lui ont dit qu'elle ne pouvait plus avoir d'enfants sans risquer sa vie. Elle est alors allée consulter l'évêque auxiliaire de La Plata qui lui a dit : « Les médecins peuvent se tromper : remets-toi entre les mains de Dieu et remplis tes devoirs d'épouse ». Depuis, ma mère a donné naissance à vingt et un autres enfants. Je suis la dernière née et elle a vécu jusqu'à quatre-vingt-deux ans. Mais l'histoire ne s'arrête pas là, car dans les années suivantes j'ai été nommé évêque auxiliaire de La Plata, précisément à la place de celui qui avait béni ma mère. Le jour de mon ordination épiscopale - poursuit le cardinal Pironio - l'archevêque m'a offert la croix pectorale de cet évêque sans en connaître l'histoire. Quand je lui ai révélé que je devais la vie au propriétaire de cette croix, il a pleuré." Son service à l'Église a donc progressivement pris une dimension de plus en plus vaste et universelle : d'abord un diocèse en Argentine, puis le continent latino-américain et ensuite, appelée à la Curie romaine, toute la communauté catholique. Ici à Rome, il a continué avec son style pastoral habituel, montrant un fort amour pour la vie consacrée et pour les laïcs, en particulier pour les jeunes. Dans son Testament spirituel, il écrit : « Comme j'aime les religieux et les religieuses et tous les laïcs consacrés du monde ! Comme j'invoque Marie Très Sainte pour eux ! Avec quelle joie j'offre aujourd'hui ma vie pour qu'ils soient fidèles!... Je les aime intensément, je les embrasse et je les bénis». Et il ajoute : « Je rends grâce à Dieu d'avoir pu consommer mes pauvres forces et talents dans le dévouement à de chers laïcs, dont l'amitié et le témoignage m'ont spirituellement enrichi ».
© fondation action école catholique de sainteté pio xi 2020
info@fondazionesantiac.org
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« Ne disons pas qu'aujourd'hui c'est plus difficile ;
c'est différent. Apprenons plutôt
par les saints qui nous ont précédés
et ils ont fait face aux difficultés
caractéristique de leur époque".